Bienvenue sur Ondes et vibrations, Diplômée en yoga, yoga nidra, yoga thérapeutique, je suis des études de sanskrit. Je propose ici de partager mes connaissances du yoga à travers des articles ou des vidéos de pratique, postées sur ma chaîne youtube.
Anjana est la mère d'Hanuman, personnage célèbre du Ramayana puisqu'il est d'une fidélité absolue à Rama, le prince en exil. Anjaneya signifie le fils d'Anjana. + Asana la posture.C'est donc la posture du fils d'Anjana! Un bel hommage à la maman!
Nous avons déjà rencontré cette posture en version debout, la posture d'Hanuman, ( cliquer sur le lien pour avoir accès à la fiche et la vidéo .
Je vous la présente aujourd'hui en version au sol. Suivant les uns ou les autres, certains préfèreront celle-ci, d'autres, surtout si leurs genoux sont fragiles, préfèreront celle debout.
Tout le monde peut la faire, précaution tout de même pour les cardiaques : dans ce cas, ne pas pousser les rétentions de souffle, ni arquer le corps trop vers l'arrière.
Physiologiquement les effets debout ou au sol ne sont pas tout à fait les mêmes, mais sur le plan de l'énergie, c'est une posture qui permet un travail en profondeur sur le cakra du cœur et qui étire bien le corps.
Physiologiquement elle est excellente pour :
Etirer le psoas
Etirer les muscles des cuisses
Etirer la colonne
Redresser les épaules
Assouplir
Sur le plan de l'énergie, elle permet un travail :
sur les nadis ida et pingala ( dans ce cas en début de séance Mantra Iam à gauche er Ram à droite)
Sur le cakra du coeur ( dans ce cas en milieu de séance, mantra So Ham ou Ham Sa)
Professeur de yoga et de yoga nidra, je propose cette séance que j'ai spécialement créée pour se ressourcer rapidement.
Le but réel du yoga nidra est de " faire du yoga" d'une autre façon ; mais on peut aussi l'utiliser lorsque l'on a besoin de " recharger ses batteries"; comme il met en contact les trois corps - physique, mental, énergétique - d'une façon plus aisée parce que l'on est en " nidra", c'est à dire entre veille et sommeil, les énergies circulent plus facilement, les tensions se dénouent, et l'on peut alors se reconnecter à la source vibrante du cœur. On peut faire cette séance entre midi, le soir en rentrant du travail, avant d'aller dormir.
Cette très courte séance de yoga en dynamique s'adresse au seul corps physique. Il s'agit de faire un certain nombre de postures en harmonisant les mouvements avec les inspirations et les expirations. Quand on travaille sur l'énergie, on garde la posture sans bouger, mais lorsque l'on veut faire un travail sur l'ostéo-articulaire, on fait les mouvements en dynamique afin de redonner de la mobilité aux zones concernées.
Séance parfaite pour : les problèmes de lombaires, les légers tassements vertébraux; assouplir et étirer toute la colonne vertébrale. Dénouer les épaules. Redonner de la mobilité à l'ensemble de la colonne.
Cette courte séance se décline en :
Posture de la chaise
Posture du chat qui s'enchaîne sur une courte salutation au soleil simplifiée.
Posture de la barque sur le ventre (position des bras au choix)
Le tailleur en torsion.
Torsion au sol
Travail sur les abdos profonds : transverse. ( qui permet de bien soutenir les lombaires.)
Cette routine est parfaite si vous êtes beaucoup assis; dans ce cas, vous pouvez même la faire deux fois par jour s'il vous est possible de vous allonger dans votre bureau, sinon, ne faites que la posture debout mais en répétant davantage.
Chaque posture peut-être répétée plus de fois que ce qui est proposé. La vidéo est un canevas mais libre à vous ensuite de composer votre propre routine à partir de cette vidéo!
Et n'hésitez pas à m'écrire si vous voulez des explications ou conseils supplémentaires!
Cette posture est présentée ici en sa version de base; elle est accessible à tous.
Elle permet de faire un premier travail de souffle dans l'axe ( sushumna) à partir du pubis.
Elle apporte beaucoup de détente et de recul et faite régulièrement, elle éveille le souffle subtil et entretient Ojas. A la fin de la vidéo, une vidéo vous est proposée si vous désirez avoir plus d'informations sur cette technique.
Sur le plan de la structure énergétique, qui est toujours le point de départ du hatha-yoga, cette posture stimule surtout les cakras de la base et du pubis, mais également tous les autres cakras, et ceux que l'on appelle les points du feu, composées des adharas des gros orteils, du cakra de la base, de manipura, de vishuddi, des yeux eux-mêmes.
Elle permet également de faire un travail de purification des canaux lunaires et solaires que sont Ida et Pingala, soit dans le but d'entretenir ces canaux, soit pour préparer sushumna; on peut donc faire suivre la demi-sauterelle de la sauterelle si c'est dans cette visée.
Energétiquement, on peut donc dire que la posture apporte énormément de stabilité dans les canaux d'énergie, stimule les cakras et les points du feu et participe donc de l'homéostasie personnelle.
Faire la Posture
1) On s’allonge, on serre les fesses, on pose les mains à plats, poignets à peu près au niveau de la taille, les doigts dirigés vers les pieds. Le menton est appuyé, la gorge ouverte, on fixe un point devant. les yeux ouverts. .On peut aussi avoir les avant bras repliés, à vous de voir, mais la plus efficace est la première version. On va lever une jambe, puis l'autre, sans décoller ni le menton, ni les mains à plat. On peut faire la posture sans bouger, en maintenant une jambe en l'air, ou bien lever une jambe puis l'autre.
Pour la version statique : on fait ses souffle les uns après les autres avec le rythme 1 4 2. Plusieurs souffles sur la même jambe. La jambe arrière est peu levée. C'est la version la plus puissante et qui laisse des empreintes durables.
La version dynamique : On inspire, puis rétention à pleins. La jambe arrière levée au maximum
Le trajet du souffle : on inspire à gauche en partant du gros orteil et jusqu'à Ajna, en suivant le trajet de ida en serpentin si on peut ; si c’est trop dur, on visualise les canaux latéraux tout droits, mais en serpentin, c’est mieux. À l’expir sans bouger la jambe, trajet est inverse. Puis à droite : même chose
Si l"on choisit la version dynamique, ce sera la même chose sauf qu'on repose la jambe sur l'expiration et qu'on lève l'autre sur l'inspiration suivante. Il faut faire au moins cinq fois chaque jambe.
Mantra: On associe les mantras des canaux, c'est à dire Iam à gauche et pendant la rétention et ram à droite et pendant la rétention.
On sent vite un état d’équilibre et de puissance.
Physiologiquement, voici les bienfaits de la demi-sauterelle
Elle stimule toute région abdo-endominale.
Elle peut aider en cas de constipation
Elle débloque le souffle surtout au niveau du diaphragme et du plexus, donc elle apaise beaucoup.
Elle peut améliorer les petits problèmes cardiaques
Elle apaise les nerveux, les hypertendus
Elle a une excellent influence pour les yeux aussi, car elle entretient la jeunesse oculaire
Contrairement à l’idée reçue, Surya-namaskar n’est pas du yoga. Non seulement, cette pratique n’apparaît dans aucun texte traditionnel (hatha yoga pradipika, shiva samhita, sat cakra nirupana et bien d’autres) mais voilà trois autres raisons dont l’une seule suffirait à cette affirmation.
1) Immobilité
2) Tenue de souffle
3) Tenir une posture plusieurs minutes voir 23 minutes soit un gathika sont les constantes pour pratiquer les asanas et autres techniques de yoga. Or dans la salutation du soleil, on enchaîne 12 postures sans en tenir aucune. Les trois règles sont donc bafouées toutes les trois. Sans oublier que la plupart du temps, les pratiquants ne mettent ni mulabandha, ni kechari mudra, les grands verrous du yoga;
Personnellement, si j’ai toujours détesté cette espèce de gymnastique dans le cadre d’une pratique de yoga, en revanche, quand je danse et que je n’ai pas trop de temps pour l’échauffement, cette pratique est parfaite pour déverrouiller le corps et faire monter les pulsations cardiaques.
Il y a mille façons de pratiquer cet enchainement de postures. Il est devenu si populaire chez les Sivananda, Bikram, Iyengar, Jois et consoeurs qui proposent un yoga résolument 20ème siècle, ( enfin 21ème siècle) débarrassé de toute philosophie et autre, dans la célébration seule du corps physique, que chacun est persuadé faire du yoga en pratiquant surya namaskar ! Ah le corps physique ! Son culte ! Et la jeunesse ! Et de belles images sur internet ! Le tout saupoudré d’un petit discours sur le soleil qui promet d’incroyables bienfaits.
Sur le plan historique, cet enchainement est apparu seulement au 18ème Siècle comme une gymnastique bénéfique (et pas comme du yoga) pour faire circuler l’énergie dans le corps physique.
Il est certain que selon la façon dont on pratique cette salutation, les bienfaits pour le corps physique sont réels. Si on pratique le yoga, et qu’on manque de temps à certaines périodes de l’année, faire la salutation pour consacrer le peu de temps qui reste pour un mudra, un pranayama et une concentration est une bonne solution de secours. La salutation étire le corps d’avant en arrière, déverrouille les jambes, la colonne vertébrale, et comme je le disais, fait monter les pulsations cardiaques. C’est également un bon préambule à toute forme d’activité physique.
J’ai d’ailleurs moi-même récupéré plusieurs asanas de yoga que j’enchaine en guise d’échauffement de danse ; la seule différence d’avec Bikram, c’est que je n’appelle pas cela du yoga, mais un "échauffement". Ce qu’est la salutation : un bon échauffement, une bonne préparation ; si on s’amuse à enchainer celle-ci sur des rétentions de souffle à plein ou à vide, la préparation, comme je le disais, remplacera ponctuellement les asanas de yoga. Mais il ne faut pas lui demander plus qu’elle ne peut offrir : pas de travail sur la structure énergétique, pas de purification des nadis, ou des cakras, mais une « routine » intéressante si on vise juste le confort physique ou un dépannage de deux ou trois jours!
J’ai mis en ligne une version guidée simplifiée que vous avez en lien ci-dessus; je mettrai d’autres vidéos avec d’autres façons de pratiquer cette salutation. Je vous encourage à créer votre propre salutation, à la faire de telle sorte que vous sentez que le corps gagne en confort, en fluidité, en énergie, en force ! On peut tout pratiquer, le tout est de savoir ce que l'on fait, pourquoi, et ce qu'il en est réellement. La salutation n'est pas du yoga, mais cela ne lui retire en rien ses bienfaits.
Composé d'un étirement debout, puis du demi-pont, pour dynamiser l'énergie, suivi d'un travail de souffle avec le chat, qui va redonner de l'amplitude au souffle et masser la colonne, et qui finit par une concentration sur une flamme : très apaisant! Bonne pratique!
Cette deuxième séance de yoga guidé comporte : l'étirement du roseau, la grenouille sur le ventre, l'angle renversé, concentration sur le souffle. Elle permet d'étirer le corps, de débloquer le souffle, d'apaiser le mental tout en détendant le bassin, de créer un lien profond avec l'intériorité.
Souffle du forgeron bhastrika, Postures : le balancier, le sphinx, la tête de vache, Mudra : hasta drishti, Souffle : kapalabathi, Concentration : écoute du son intérieur.
Très souvent, la posture de l’arbre est proposée pour « s’enraciner » ; c’est ce qui est le plus couramment dit. C’est normal, pense-t-on, l’arbre pour pousser vers le haut, doit d’abord s’enraciner, afin de puiser l’eau qui permettra sa croissance.
Mais dans les écoles tantriques, cette vision est largement dépassée par une autre : celle de la légèreté, de l’ouverture du cœur, de la disparition du corps physique pour laisser l’énergie s’unir à la conscience à travers la posture. Comme toujours dans ces écoles, la posture est le point de départ et non d’arrivée.
Pour prendre l’arbre, dit-on souvent encore, il faut pouvoir installer un équilibre et les premiers essais, chez certains, sont laborieux car il y a une sorte de lutte pour installer ce « fichu équilibre ». Mais cette lutte peut-être tout à fait évitée si la personne pense non pas à trouver son équilibre, mais plutôt à détendre son pied d’appui, puis en remontant le long de la cheville, à détendre celle-ci, puis son mollet, puis toute la jambe, tout en se concentrant sur le souffle qui va et vient dans l’axe (double énergétique de la colonne). Il n’y a alors aucune lutte, plutôt un sentiment de paix, de tranquillité, une bienveillance et d’état de recul qui s’installe peu à peu et naturellement au fur et à mesure que l’on remet la posture au programme. Dès les premières essais, ce sentiment se fera reconnaître, d'abord, quelques secondes seulement, puis avec la pratique, ce temps s'allongera de lui-même presque indéfiniment.
L’équilibre est une notion capitale des écoles tantriques car elle met en vibration le cakra du cœur : ce cakra est un espace privilégié en yoga : s’y trouve le sens du toucher, et pas seulement celui du contact des doigts avec l’extérieur mais un toucher immense, infini, qui peut embrasser tout l’univers car le cakra du coeur est aussi en lien avec la peau qui délimite l'individu et lui faire croire qu'il est séparé du tout, comme si on prenait dans un seau un peu d'eau de mer. Le seau est la peau qui délimite. Mais ce sentiment s'efface dans la posture de l'arbre. Dans le cakra du cœur, anahata, se trouve aussi l’un des trois grantis qui est celui de la personnalité qui peut libérer ou au contraire asservir l’individu. C’est également un immense carrefour ou se croisent tous les nadis et les vayus et enfin, le lieu supprême où peut s’opèrer la réalisation suprême car dans le coeur se trouve un autre centre subtil, hridaya. ( composé de : hrit- aya en sanskrit)
Avec de la pratique, il n’est souvent plus nécessaire de penser à trouver son équilibre dans cette posture car l’énergie, au bout de quelques mois ou année de pratique, prend le relai d’elle-même, et la posture tient « toute seule ». On passe alors de la voie de l’individu qui initie, qui fait, qui puise dans sa volonté personnelle, à celle de l’énergie qui prend les rennes et seconde l’individu qui n’a plus qu’à se laisser porter par elle. La voie de Shiva, celle dans laquelle la volonté cosmique fait à la place de l’individu, peut alors pointer son nez.
Il est tout à fait possible de faire toute sa pratique dans la posture de l’arbre et d’y rester tranquillement une heure ou deux, sans plus penser à son corps physique qui flotte et devient le creuset dans lequel souffle, énergie, conscience s’unissent. On pourra sans souci faire quelques postures, un mudra, un souffle, une concentration.
Il existe d’ailleurs beaucoup d’autres très belles méditations tantriques sur l’arbre qui est aussi utilisé dans le yoga thérapeutique.
On voit donc bien que la posture va au-delà de la recherche d’enracinement ou d’équilibre et qu’elle débouche, comme toujours dans ces écoles, sur quelque chose qui dépasse et englobe l’individu tout à la fois pour l’unir au tout.
Position dans une séance : en début de séance. Peut être faite le soir en technique unique pour défaire les tensions de la journée.
Aujourd'hui, je vous présente une posture simple, que tout le monde peut faire ( les cardiaques ne pousseront pas les souffles et ne feront pas un étirement trop intense, ils resteront dans la douceur) et qui fait du bien en peu de temps. Toute simple soit-elle, elle est très pratique pour servir de préparation à une séance de yoga, de yoga Nidra, ou avant un pranayama. C’est, à travers l'expansion du souffle, un magnifique étirement dans tous les sens du terme, aussi bien pour le corps physique, énergétique ou mental. Cette posture n’offre aucune difficulté physique. Vous pouvez la pratiquer le soir pour débloquer les tensions de la journée et faire circuler l'énergie ce qui permettra une bonne nuit de récupération.
Prendre la posture :
Vous vous allongez (c’est la posture du cadavre : shavasana) Les pieds et les jambes sont joints. Les paumes sont à plats au sol.
Sans bougez, vous expirez, puis vous inspirez, et vous synchronisez souffle et bras qui se lèvent vers l’arrière. Lorsque vous êtes au bout du souffle et que les bras sont tendus, vous enlacez les mains, paumes de main vers l’arrière.
Là, vous arqueboutez le corps, si vous pouvez ou vous l’étirez au maximum en tendant les jambes et les bras. Les pieds restent bien joints. Les fesses poussent vers le haut et les mains sont tendues au maximum.
Là vous retenez le souffle ce que vous pouvez (10,15,30 secondes ou plus ) ; il faut bien synchroniser le mouvement du souffle et des bras qu’on ramène sur l’expiration le plus lentement possible et on repose les fesses. Comptez vous aidera, en veillant à ne jamais diminuer le nombre de compte. Donc, n’allez pas à fond pour le premier souffle, vous le règlerez ensuite.
Voici le déroulement complet pour une séance de yoga ( et pas une simple gymnastique!)
1 : faire un/ plusieurs souffles pour le tronc, pour préparer
2 : faire un/ plusieurs souffles pour tout le corps de la tête aux pieds
3 : faire un souffle ou deux en sentant que le souffle va au-delà de la peau, dans le corps énergétique
4 : faire un souffle ou deux dans le corps énergétique
5 : faire un souffle ou deux dans l’espace mental
6 : faire un souffle ou deux pour suspendre le temps
Il n’y a pas d’arrêt : dès qu’on revient on ré-inspire tout de suite, on ne récupère pas entre deux souffles. Les bras repartent aussitôt avec l’inspiration vers l’arrière, le mouvement doit être fluide et très lent, très contrôlé, avec un souffle qui va aller en s’étirant. Ce sont les bras qui vont en arrière puis reviennent le long du corps.Quand la pratique est finie, on écarte pied et mains et on savoure.
But et visées de la posture :
Cet étirement libère les tensions physiques, nerveuses, énergétiques et mentales.
C’est une méthode facile pour « expanser », pousser, libérer son énergie.
C’est une manière efficace aussi pour libérer la respiration de ses blocages et de ses tensions.
Car elle a un impact sur le plexus solaire, et aussi sur les tensions qui sont dans le ventre et la poitrine
De même, les épaules et les cervicales sont dénouées.
Les Cakra du ventre et du cœur sont concernés.
C’est une aide pour l’assimilation et l’élimination de la nourriture ; c’est important pour la santé.
Le corps est vivifié ; le stress est libéré et l’étirement prépare à la nuit.
Si vous avez des problèmes de sommeil, il faut la faire au moins une dizaine de minutes et c’est très efficace. La nuit est plus légère, et on récupère mieux pendant la nuit. Car l’énergie prend le relais à un moment du souffle pneumatique donc débloque les souffles à poumons pleins. Soyez patient, il faut faire et refaire parfois avant que les choses ne décollent vraiment ! Les débuts sont parfois laborieux… acceptez le et faites et refaites. A la fin on devient le cadavre, on relâche tout, le souffle s’immobilise
En ces temps post confinement, sans doute êtes-vous nombreux à vous être mis au yoga grâce à des cours en ligne, des vidéos, tout ce que internet met à disposition grâce à des tutoriels, etc. Peut-être avez vous envie de continuer ou d'aller plus loin?
Faire vraiment du yoga de façon approfondie induit, comme, par exemple pour l'apprentissage d'une langue étrangère ou d'un instrument de musique, d'être régulier et constant.
Voici quelques règles simples pour vous aider. Bien que la tendance soit au zapping et au picorage tous azimut, en ce qui concerne le yoga, mieux vaut construire un programme que l'on gardera quinze jours : un souffle ou un mudra d'entrée, quatre ou cinq postures qui suive l'ordre des cakras, à nouveau un mudra, puis un pranayama, et pour terminer une concentration/méditation. La durée d'une telle pratique est en général d'une heure et demi à 2 heures environ ( pour avoir un ordre d'idée, on consacrera environ 30 minutes pour les postures, 20/25 pour le mudra et pour le pranayama et 25/30 pour la méditation entrecoupés de phase d'observation en shavasana ou en assise.)
Soit on fera ce programme en entier tous les jours EN LE REPETANT, soit un jour sur trois, mais il est aussi possible et préférable de le faire tous les jours quitte à le raccourcir quand on manque de temps( on divise par 2 ou par 3 chaque temps de pratique.)
Pourquoi une telle astreinte?
Tout simplement, parce que le picorage fait du bien sur le moment, mais ne laisse aucune empreinte dans la durée. Si l'on veut vraiment pouvoir observer un changement, une mutation, aussi bien sur le plan de ses souffles subtils, que de l' énergie ou du mental, répéter un même programme permet à l'énergie d'alchimiser tout le reste : pendant la pratique, dans les écoles tantriques, on essaie d'unir l'énergie et la conscience, et cela n'est possible qu'en répétant un programme pour trouver cette union. Et même si celle-ci ne se produit que sur des temps infimes, l'empreinte sera profonde, l'alchimie aura vraiment lieu et les plus belles qualités sattviques vont peu à peu illuminer le pratiquant.
Si vous voulez vraiment vous lancer, vous trouverez toutes les informations pour apprendre et pratiquer le yoga chez vous à cette adresse : art et yoga