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Art Et Yoga

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Bienvenue sur Art et yoga, blog de Valérie Beck,  complémentaire  du site www.art-et-yoga.fr. Vous trouverez dans ces pages de quoi organiser vos séances, découvrir des techniques de yoga, trouver des renseignements sur nos cours par correspondance, et de nombreux autres articles. Diplômée en yoga, yoga nidra, yoga thérapeutique, je suis des études de sanskrit. Pourquoi art et yoga? Parce qu'en parallèle je suis musicienne et danseuse. En Inde, les arts et le yoga permettent d'atteindre Moksha, but ultime de l'art et du yoga!

 

 

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26 janvier 2023 4 26 /01 /janvier /2023 15:28

Vidéo expliquée puis guidée.

 

Il est important de prendre conscience dès le réveil du spectateur impassible et bienveillant qui veille en nous mais que notre mental discursif et toujours agité nous empêche de ressentir. Cette technique peut vous permettre de commencer " autrement" vos journées, en prenant tout de suite conscience que vous n'êtes pas votre mental.

Et même si ensuite dans la journée, vous l'oubliez de nouveau, à force de faire cette technique le matin, les rappels se feront plus facilement et bien des choses en découleront.

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15 janvier 2023 7 15 /01 /janvier /2023 10:40

Si l'on commence le yoga tardivement, on bien si l'on n'est pas très souple, cette façon de travailler la pince en dynamique peut être une aide précieuse! On pourra ensuite prendre la version statique puis tenter d'y rester un petit moment, quelques secondes pour commencer, et allonger le temps au fil des semaines, des mois ou des années, suivant la progression de chacun.

 

 

Description, généralité :

C’est l’une des grandes techniques pour stimuler  l’énergie vitale, Ojas.

Sa traduction signifie : étirement de   l’Est.

Pashima : de l’est –

Attana : étirement.

Asana : posture

 

Cette technique est abordée en dynamique, parce que dans un premier temps, c’est plus facile de la pratiquer ainsi. En  fin de technique, une prise de la position en statique sera faite pour commencer à s’habituer un peu à la posture. Elle est l’une  des postures que tous les textes traditionnels citent comme étant l’une des postures essentielles.

 

Un peu comme pour Dandasana, il faut synchroniser et associer souffle et mouvement.

Il est important de trouver l’immobilité   dans le mouvement  d’où la concentration dans l’un des centres, soit à la base dans Muladhara, ou encore dans Ajna. Il est possible aussi de se concentrer dans l’axe.

 

But : C’est donc l’une des grandes postures de la stimulation de l’énergie.

 

Faire la posture :

 

1ère phase : en dynamique

 

S’allonger et fermer les yeux. Visualiser l’axe, bien dans le dos, et l’espace mental.

Se concentrer quelques instants sur le souffle. Puis fixer son attention soit dans Ajna (dans le front) soit à la base (dans le Muladhara) soit dans l’axe, et ne plus quitter cette visualisation pendant toute la technique. C’est très important, toujours dans ce but d’imposer un cadre au mental. Pensez aussi au :

-Mulabandha

-Mettre la pointe de la langue sur les dents du haut et si possible ne plus la bouger

 

  1. Vous expirer sans bouger - Inspirer et porter  les bras vers l’arrière- En expirant se redresser, poser les mains sur les cuisses, le dos arrondi, remonter. A la fin  de l’expiration, vous êtes à peu près à la verticale.   
  2. Là, inspirer, redresser  le dos- Expirer,  attraper  les orteils ou les chevilles, ou les mollets suivant, et  rester à  poumons vides quelques instants.
  3. Puis : inspirer, remonter la colonne droite -Expirer, reposer tranquillement la colonne au sol, les bras le long du corps.

 

Cela fait un cycle. Répéter 3, 5, 7, 9 ou 11 fois ce cycle.

 

La dernière fois, sur l’expiration vous resterez dans la posture de la pince, pieds ou mollets attrapés par les mains, et le corps le plus près possible des cuisses.

 

 

2ème phase : en statique  (que l'on peut enchaîner à la première phase quand on commence à être à l'aise dans celle-ci)

 

Dans cette posture, vous allez faire des souffles en allongeant le souffle si possible sur le rythme : 1 temps pour inspir, 2 temps pour l’expir, et en incluant de petites pauses à vide.

Si vous êtes vraiment déjà très à l’aise, vous pourrez essayer le rythme : 2 comptes à l’inspir, 8 de retentions, puis 4 d’expiration que je vous proposerai en version audio avancée.

 

Durée de la deuxième phase : 1 minute à 5 minutes.

Si tenir une minute au début est trop difficile, au début, commencer par faire 3 souffles. Le temps s’allongera de lui –même peu à peu. A chaque fois rajouter simplement un souffle ou deux et voyez un peu à chaque fois comment vous pouvez gérer la position et le souffle en gardant à l’esprit qu’il faut «  faire un effort » mais sans «  acharnement ». Le juste équilibre entre volonté et bien-être !

 

A la fin du dernier souffle,  vous inspirez, vous vous redressez. Puis expirez, arrondissez le dos, et reposez la colonne.  

La, comme toujours, vous Garder un espace d’observation, pour être dans le ressenti,  pour savourer une minute à la fin de la technique.

 

Mantra : vous pouvez entendre le son RAM à l’inspir et OM à l’expiration

Si vous faites des rétentions à plein, continuez d’entendre le son Ram comme si toute l’énergie de la colonne se répandait dans le corps énergétique.

 

Bienfaits physiques 

 

  1. Donne beaucoup de dynamisme, et une sensation de clarté mentale
  2. Assouplit le corps, notamment les jambes et la colonne.
  3. Stimule le foie, le pancréas, les riens, le système digestif
  4. Bon pour ceux qui ont de l’asthme.

 

Autres bienfaits

 

  1. Favorise la fermeté mentale, l’intériorisation.
  2. Développe la patience et le lâcher-prise.
  3. Eveille puissamment l’énergie si elle est tenue longtemps

 

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7 janvier 2023 6 07 /01 /janvier /2023 10:14

La posture du demi-cheval, ou cheval  ou posture du cheval fou qui hurle dans le vent

 

C’est une extraordinaire posture pour pacifier tous les vents du cakra du cœur, grand carrefour où se croisent tous les vayus.

 

Le cakra du cœur est le  siège de l’ego, de la personnalité. Métaphoriquement, le cheval se trouve pris dans les vents incessants des évènements qui se succèdent tout le long du jour et de la vie.

La posture permet d’apaiser ces énergies furieuses du cœur et qui anime l’ego et la personnalité et/ou de les transformer.

Cela va passer par un travail sur le souffle qui de grossier, physiologique, va devenir subtil ce qui est très difficile car au départ le souffle et son rythme sont courts, il est difficile d’installer le 4 16 8.  Il y a là un superbe travail d’alchimiste à faire.

 

Le cheval : c’est aussi une posture d’énergie (lié à la libération du souffle) qui fait partie des Urdva Retas, c'est-à-dire qui stimule celle-ci dans sa verticalité.

 

 La vidéo vous propose trois façons de faire : le demi-cheval, en principe accessible à la plupart des gens, le cheval, beaucoup plus difficile, et une version aménagée pour les personnes qui ne peuvent pas faire le demi-cheval. Une fois installé, il faut rechercher l’immobilité. Comme toujours, Mulabandha, yeux fermés qui fixent un point, langue immobilisée.

 

 

Physiologiquement :

  • Elle ouvre les hanches
  • Bénéfiques : rien et surrénales
  • Meilleur endurance cardiaque
  • Fortifie la colonne vertébrale et la libère (même des nœuds anciens)
  • Pratique personnelle : très important : stabilise vraiment tout ! Et rend la vie plus paisible
  • A tous les niveaux, on a intérêt à travailler cette position

 

 

Durée : Quand on débute, on la tient deux minutes par côté, puis on allonge un peu à chaque fois de quelques secondes.

 

Pour les mantras : son om / Ham Sa

 

Place dans une séance : quand on travaille sur le cakra du cœur.

 

 

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30 décembre 2022 5 30 /12 /décembre /2022 11:15
Se mettre au yoga en 2023 !  C'est décidé :  je m'y mets!

 

 

Parmi toutes les décisions et résolutions que vous avez la ferme intention de prendre pour 2023, il y a celle de  vous mettre au yoga mais un emploi du temps déjà bien chargé ? Avez-vous pensé à l’enseignement par correspondance ? Quoi, direz-vous, faire du yoga sans professeur ? Impossible !

Avant de continuer cet article, je vous invite déjà  à lire ceci !

 

Je pratique le yoga depuis plus de 35 ans et je l’enseigne par correspondance depuis plus de dix ans. Et cela fonctionne ! J’ai déjà formé de nombreux professeurs mais j’ai aussi parmi mes «  élèves » toutes sortes de personnes : par exemple, celles qui n’ont pas forcément le temps de se rendre en salle ; celles qui veulent pouvoir en faire plusieurs fois par semaine ; celles qui  ayant commencé tard, trouvent bien pratique d’avoir un yoga qui s’adresse  à elles  à travers une série de cours évolutifs, bien adaptés à leur condition physique ; celles qui n’aiment pas les cours collectifs ; enfin, celles qui se sont déjà formées ailleurs mais sont intéressées par la philosophie des écoles tantriques ( recherche de l’union de la  conscience et énergie à travers les asanas, les mudras et les souffles, la méditation)

Quel que soit votre niveau, vous trouverez forcément parmi toutes les formations que je propose celle qui vous convient.

 

  • Sur 4 ans : la plus complète qui demande une pratique quotidienne d’au moins 1 heure.
  • Sur 2 ans : le programme est le même, mais cette formation est moins exigeante en temps et en investissement personnel.
  • Pour seniors : en 12 séries de cours (environ sur 1 ou 2 ans)
  • Post-formation : pour tous ceux qui pratiquent déjà, enseignent, mais veulent découvrir une autre école de yoga bien loin des préceptes de Patanjali.

 

A toutes ces formations s’ajoute la formation en yoga Nidra, que je suis seule à proposer dans une forme aussi complète.

 

Vous trouverez tous les renseignements sur mon site.

Alors, pourquoi attendre ?

 

Et puis, n’hésitez pas à me contacter !

 

Vous trouverez sur ma chaine Youtube des vidéos qui vous donneront une petite idée de l’école à laquelle je me rattache.

 

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20 décembre 2022 2 20 /12 /décembre /2022 18:31
Le yoga nidra : faire du yoga autrement

 

 Le yoga nidra : faire du yoga autrement

 

1. Qu’est-ce que c’est ? Généralités simples

 

Ce yoga appartiendrait à la voie du yoga tantrique, celui des  Nātha-Yogin.  Qui sont-ils ? Lilian Silburn nous en fait un portrait dans son ouvrage sur la Kuṇḍalinī :

« Comme ils se désignent eux-mêmes du nom de  Śivagotra, les Nāthas sont des Śivaïtes. Pour eux, Śiva, pure conscience, jouit de la quiétude et de l’éternité, tandis que Śakti, son énergie, est à la source du changement ainsi que de l’expérience variée qui s’y attache.  Les Nāthas  visent à se libérer durant la vie. Les mesures prises en ce but sont simples. ( …) Ils insistent uniquement sur une voie directe aussi brève que possible, celle que découvre le mystique en lui-même et jusque dans son propre corps, lieu privilégié de l’expérience, que celle-ci concerne la divinité, l’énergie ou l’univers. »
 

Si le verbe « appartiendrait » est au conditionnel, c’est qu’il n’existe aucune preuve écrite malgré les affirmations que l’on peut trouver disséminées ici ou là, au gré des écrits, que cette branche du yoga vienne uniquement de cette tradition. 

 

Nidrā, en sanskrit, c’est le sommeil. Le Yoganidrā  désigne une pratique de yoga dans un état de sommeil, sachant que celui-ci se divise, au-delà de la veille (Jāgrat),  en sommeil avec rêve (Svapna) et en sommeil profond (Suṣupti). Au-delà de ces trois états, on trouve Turīya et Turīyātīta dont je parlerai plus loin.

 

Est-il possible de faire du yoga en dormant ? Bien sûr, faire du yoga sous-entend que le pratiquant vise l’union du soi avec le Soi dans lequel il se dissout. Une fois cette définition posée, on peut reposer la question et y répondre simplement : un yogi réalisé garde dans le sommeil profond, Suṣupti, un fil de conscience pur ; mais pour le reste des mortels, c’est impossible puisqu’à l’état de veille, ce fil est déjà à créer.

Mais cela n’empêche pas de « s’exercer » à yoga Nidrā : la pratique se fait  alors non pas dans le sommeil profond, mais dans un espace entre d’eux, entre veille et sommeil, c'est-à-dire dans cette phase qui est l’endormissement et qu’il faut maintenir tout le temps de la pratique.  Il n’est d’ailleurs pas rare que les premiers temps, les pratiquants s’endorment pour de bon… mais ce n’est pas grave car cet entrainement à garder le fil dans l’entre-deux délivrera une immense saveur : Rasa. S’il est un peu attentif, le pratiquant observera que sa pratique s’affine et change sans que pourtant rien ne change, et peut-être découvrira-t-il aussi  une vastitude qui l’englobe et le dépasse tout à la fois. Sans doute   la qualité de son sommeil deviendra-t-elle plus sattvique, c'est-à-dire que ses nuits seront plus claires, plus lumineuses, moins chargée de tamas, cette force d’inertie qui fait que le matin il est difficile de se « réveiller », ou de rajas qui rend le sommeil agité. Il comprendra également beaucoup mieux toutes les couches qui le composent (corps énergétique et mental et leurs liens avec le corps physique) et peu à peu une métamorphose profonde, intérieure s’opérera un peu à la façon d’un oignon qu’on pèle feuille par feuille.

 

S’exercer à  yoga Nidrā  permet donc dans un premier temps, à travers tout un tas de techniques aussi ludiques que variées, de tenter de maintenir le fil de conscience dans l’état de veille, Jāgrat, c’est à  dire tout le long du jour, et à emporter ce fil de conscience aussi loin que possible dans l’état du sommeil avec rêves, Svapna. Car avec de l’entraînement, le pratiquant parviendra parfois ou souvent, suivant, à  y emporter ce fil de conscience : il saura qu’il rêve et pourra peut-être même se dédoubler pour suivre son rêve ou l’induire dans telle ou telle direction.

 Pour éclairer ces propos, voici ce que dit Sri Anirvan : 

  « Comment conserver cette sensation de soi vivante dans le sommeil ? Le premier effort à tenter est d’entrer consciemment dans le sommeil en restant dans une sensation très subtile de soi, sensation qui persistera bien au-delà de l’état de conscience ordinaire sombrant dans la lourdeur du sommeil pour n’être plus qu’une vibration de vie dont le processus est rigoureusement connu. Au réveil le processus inverse se produit, cette vibration se déroulera pour animer la sensation de soi, longtemps avant le réveil du corps. »

 

En yoga Nidrā, le centre du cœur, le cakra Anahata, joue un rôle essentiel : c’est un grand carrefour où tout se joue, et c’est par ce centre qu’il est possible de garder le fil de conscience au-delà de l’endormissement. De nombreuses techniques permettent cet entraînement.

 

 

2. Mais peut-être faut-il commencer à expliquer ce qu’est la conscience ?

 

Ce qu’on pense être la conscience « en général » n’a rien à voir avec les réelles prises de conscience qui existent et s’affinent lors de tout travail spirituel.  On pense être conscient et pourtant à aucun moment, on est réellement l’observateur « indifférent » de sa propre vie. Si tel était le cas, malheur et bonheur auraient la même saveur. Pour la plupart des gens, la conscience se résume à être conscient « à travers les sens », pour mieux savourer «  l’instant présent ». Ils apprennent donc à se concentrer avec attention sur la vue, le toucher, l’ouïe, le goût, l’odorat. C’est ce qu’ont bien compris tous les ateliers de développement personnel et de pleine conscience, très New Age, qui fleurissent abondamment à travers le monde.

Mais comble d’ironie, paradoxe suprême, quand on fait du yoga,  ces portes qu’ouvrent les sens sur le monde extérieur doivent précisément être refermées pour ensuite disparaître complètement… Sinon, comment le témoin qui veille en chacun de nous, impassible, indifférent au monde, pourrait-il se révéler ? C’est lui qui peut permettre la découverte du Soi. Hatha yoga et yoga Nidrā poursuivent tous deux ce même but, mais avec des moyens différents, on l’aura compris. Ce « spectateur »  n’est bien sûr pas le  « Je » courant, commun, celui de Descartes, qui utilise le cerveau pour penser «  Je suis. »

 

Pour comprendre qui est ce Je, écoutons Maharshi :

 

« Il n’y a qu’une seule conscience qui subsiste dans les trois états de veille, de rêve et de sommeil profond. Dans le sommeil profond, il n’y a pas de « je ». La pensée «  je »  - et non le Je - s’élève au moment de l’éveil, et alors le monde apparaît. Où était ce « je » pendant le sommeil ? Existait-il ou n’existait-il pas ? Il devait bien exister, mais pas de la façon dont vous le ressentez maintenant. Le « je » de l’état de veille n’est que la pensée «  je », alors que celui du sommeil profond est le vrai » je » qui ne cesse pas d’exister. C’est la conscience. Si vous la connaissez, vous verrez qu’elle est au-delà de toute pensée.  ( …)

 « Je » rejette l’illusion du « je » et cependant demeure en tant que « Je ». Tel est le paradoxe de la réalisation du Soi. Ceux qui sont déjà réalisés n’y voient aucune contradiction. Prenez la bhakti. Je m’approche d’ Īśvara et je prie afin d’être absorbé en Lui. Je m’abandonne dans la foi et le recueillement ; que reste-t-il après ? A la place du « je » initial, ce qui subsiste après l’abandon total de soi même est Dieu, dans lequel le « je »  s’est dissous. C’est la plus haute forme de dévotion (para bhakti ou Prapatti), l’abandon total ou le niveau suprême de Vairāgya.

Vous renoncez à telle ou telle chose qui fait partie de «  vos » possessions. Si au lieu de cela, vous renoncez au «  je » et au « mien », tout est abandonné d’un seul coup. Le germe de la possessivité a disparu. Le mal est alors écrasé avant même d’avoir pu éclore ; pour parvenir à ce résultat, le non-attachement doit être très fort. La volonté de parvenir doit être comparable à celle d’un homme que l’on maintient sous l’eau et qui s’efforce de revenir à la surface pour survivre. Votre effort est une condition sine qua non. Et il n’est guère besoin d’aide, guru ou iṣṭadevatā, pour le faire ! »

 

 

Le yoga Nidrā n’est donc ni de la relaxation, même si celle-ci est un pré-requis indispensable,  ni de la sophrologie (même si celle-ci s’est considérablement nourrie de lui pour en faire une technique capable de réduire la souffrance psychologique, ce qui n’est pas le but du yoga) ni du développement personnel.

 

 

 

 3. Śavāsana : devenir le cadavre.

 

Les techniques de Nidrā sont nombreuses et la plupart habituent le pratiquant à entrer en « pré » Nidrā, c'est-à-dire dans cette zone entre-deux, et cela doit devenir naturel et aisé,  quelle que soit la posture, la position du corps, ou même en caricaturant un peu, la situation dans la vie : debout, allongé, assis, en méditation, au milieu d’une foule, dans le bruit, dans le métro, chez le dentiste, etc.… des concentrations, souffles, visualisions, mantras, sont proposés dans les techniques d’entrainement comme en hatha yoga pour s’habituer à glisser rapidement dans l’entre-deux sans que cela prenne trop de temps. Malgré tout, la posture du cadavre, celle dans laquelle le corps devient comme de pierre au point qu’on finit par l’oublier, est sans doute la plus utile. Mais devenir le cadavre, c'est-à-dire parfaitement immobile et dans le non-souffle, et y rester une heure, demande un entraînement progressif et patient qui peut prendre quelques années.

Pour devenir śavāsana, on trouvera dans bien des livres la fameuse « rotation de conscience », ce qui semble là encore, une bien étrange compréhension du yoga Nidrā : la conscience ne peut pas «  tourner » puisqu’elle est au-delà du mental ; il serait plus juste de parler de concentration portée tour à tour sur différentes parties du corps ; cela n’a l’air de rien, mais c’est ainsi qu’on arrive aujourd’hui à parler de méditation de pleine conscience, ce qui, en regard du yoga, ne veut absolument rien dire du tout.

Une fois l’immobilité du cadavre atteinte et le souffle devenu subtil, voici quelques propositions faites cette fois-ci par Sri Anirvan :

 

« 1) Je peux ressentir une partie du corps, comme la colonne vertébrale, et laisser la sensation vibrante, comme un « toucher subtil », me conduire vers une immobilité encore plus vaste.

2) Ce « retrait des sens » favorise alors une meilleure qualité de concentration sur un support intérieur plus subtil, comme un centre ou un flux d’énergie particulier. Le jeu des membres du yoga ne cherche qu’à suspendre la pensée pour nous ouvrir à l’Inconnu, en conjuguant la plus grande vigilance possible à la relaxation et la tranquillité la plus profonde.

3) En même temps, imaginez que vous êtes Nārāyaṇa couché dans son repos éternel, et laissez se répandre en vous le sentiment que cette visualisation fait surgir. Vous ne reposez pas sur votre lit, mais sur l’Océan infini primordial de lumière ;

4) Sur cet Océan, votre colonne vertébrale flotte, chargée d’électricité.

5) Maintenant, amenez toute votre conscience dans votre cœur ; de là, imaginez qu’elle s’élève en un courant de sensation ineffable jusqu’au centre de la gorge, puis à celui du front et enfin, à travers la couronne de la tête, jusque dans le Vide. Au-dessus, au-dessous, à droite, à gauche, il n’y a plus que le vide total d’un ciel infini et sans support. De là, la Mère, sous la forme du sommeil yogique, descend dans votre cœur pour remonter ensuite vers le ciel, dans la conscience située au-dessus de la tête. C’est Pratyāhāra et Dhāraṇā. Par cette pratique, il est possible de transformer votre sommeil. »

 

 

 

4. Yoga Nidrā  et méditation : la même chose ?

 

Les propos de Maharshi nous révèlent que cette pratique a des points communs avec la méditation car méditer n’est pas une action, mais un état qui se produit lors de la bascule dans le vide où tout se suspend, le souffle, la pensée ; une unité s’opère dans laquelle le Soi peut apparaître, c'est-à-dire cette conscience dont nous parle Maharshi un peu plus haut. Etre en méditation ou en Nidrā est au fond la même chose ; la « quête » est la même, même si dans les deux cas, il ne faut rien rechercher, rien faire, juste accueillir. Faire dans le non-faire. Et là encore, ce n’est pas du « lâcher-prise », mais une des voies du yoga où l’acte n’est pas menée par l’individu, mais où l’individu laisse l’acte se dérouler à travers lui.

Il est possible à toute personne qui est en méditation de basculer même fugitivement dans une sorte de vide qui s’apparente au sommeil profond. Les choses se dérouleront auparavant comme avant d’entrer dans le sommeil : le mental se déconstruit, sorte d’entrée en Svapna mais consciemment, puis le vide est là.

Si cet état apparaît, il est alors possible de s’allonger en śavāsana en maintenant cet état pour tenter de sombrer dans le sommeil profond en gardant le fil de conscience.

Il est même ensuite possible de se remettre en assise et de continuer la méditation qui finalement, ne s’est jamais interrompue, c’est juste la position du corps qui a changé. Les cycles s’effectuant sur au moins un (le ghaṭikā est un pot à eau pour mesurer le temps, sorte de clepsydre dont la durée est d’environ 23 minutes.)

Quand bien même la conscience vacillerait, comme la flamme d’une bougie, cet entrainement laisse des empreintes extrêmement profondes tout au long de la journée et également dans le sommeil.

Sans même atteindre «  l’éveil », l’état quatrième Turīya, qui permet à la conscience de s’unir au Soi, ou cinquième, Turīyātīta, dans lequel celle-ci reste en union perpétuelle avec le Soi même si le yogi n’est plus en méditation et quoi qu’il fasse au quotidien, le pratiquant accueille ponctuellement une vibration qui peut changer sa vie pour toujours.

Car il découvre, sans doute, qu’il est comme un personnage d’une lanterne magique, projeté dans le grand théâtre d’ombres de l’univers, mais il ne s’identifie plus à l’image, démultipliée à l’infini par les milliards d’individus qui peuplent la Terre, mais il réalise qu’il est  la Lumière qui projette l’image.

 

 

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Je propose une formation par correspondance en yoga nidra

 

 

 

 

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30 octobre 2022 7 30 /10 /octobre /2022 10:44

Cette séance " compile" en 20 minutes  :

  1. uddyana-bandha
  2. Talasana
  3. Parighasana
  4. Marjariasana
  5. Viparita karani mudra
  6. Nadishodana en version de base
  7. Concentration/Relaxation

 

Vous trouverez la plupart de ces techniques expliquées et/ou guidées sur ma chaîne YouTube.

Alors, bonne pratique!

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1 octobre 2022 6 01 /10 /octobre /2022 09:32
Qu'est-ce que le pranayama? Comprendre son rôle dans le yoga.

 

 L’individu est composé de plusieurs  koshas कोश qu’on traduit par corps pour plus de facilité.  Les trois principaux sur lesquels on «  travaille » en yoga et qui sont imbriqués sont les corps    physique, énergétique et mental. Le  pranayama est le lien entre les différentes structures ou corps. Etymologiquement, le mot pranayama प्राणायाम avec des A longs se décompose en Prana, प्राण principe vital par essence, que l’on trouve dans absolument tout, y compris les végétaux, et Yama याम terme qui désigne le contrôle ou le refrènement, la maîtrise.  Le pranayama consiste en la maîtrise du souffle pour faire passer celui-ci du plan grossier, l’air qu’on respire sans y penser, à l’activation d’un souffle plus subtil gorgé de prana, principe énergétique vital, jusqu’à ce que le souffle lui-même se suspende et s’arrête ?  Impossible direz-vous ? Non pas.

Cette suspension de souffle maîtrisée se produit si le corps  devenu comme de pierre, comme une jarre, a disparu, si le mental ne produit plus de pensée, quelque chose à l’intérieur s’est ouvert, le vide est là.

Comme les trois structures sont intimement liées, si l’on agit sur l’une on agit sur l’autre : et les yogis sont des gens pratiques : il est plus facile de travail le souffle que le reste.

 

  Mais commençons par le début

On  sait bien que tant qu’on est en vie tant qu’on respire, c’est la base même de la vie. Suivant l’état émotionnel, le souffle n’est pas le même. A chaque attitude physique correspond un souffle  (si on court, si on dort, si on est au repos, le souffle change). Si vous êtes très concentré sur une tache, votre souffle peut naturellement se suspendre de lui-même quelques instants ou bien se ralentir. Le souffle est puissamment en relation avec les processus mentaux qui tout au long de la journée fluctuent énormément, ce qui entraine également des fluctuations au niveau des énergies qui parcourent les autres corps.

L’expression en «  avoir le souffle coupé » montre bien qu’un choc émotionnel violent a une incidence puissante sur le souffle, et c’est vrai pour absolument tout ce qui se passe ; bien sûr à des degrés différents, parfois imperceptibles, qui passent inaperçus, mais les énergies se mettent à circuler moins bien, et le souffle se bloque peu à peu. Comme les trois corps sont en étroite relation  grâce aux cakras et aux adharas, ce qui arrive à l’un se transmet aux deux autres et c’est vrai dans les deux sens. Les trois corps échangent en permanence des informations.  Si le prana est activité, si le souffle énergétique est actif, alors le mental est stable.

Ce souffle grossier comporte une part de souffle énergétique, de prana, et si celui-ci est activité consciemment, cela permet d’emplir la structure énergétique qui s’étend environ deux mètres autour l’individu de ses propres énergies. Ainsi,  les énergies extérieures  ne viendront plus la parasiter.  Ce peut être des gens, des lieux, des pensées…

Le premier rôle du pranayama est donc dans un premier temps de remplir la structure énergétique, de la purifier, de défaire les nœuds et les blocages au fur et à mesure des trois corps.

C’est la raison pour laquelle le hatha yoga insiste sur un premier pranayama d’une importance extrême, nadishodana, नदी  +शोधन  ( rivière- purification) qui purifie les nadis lunaires et solaires de la structure énergétique qui réactivent sans cesse la dualité de l’être humain.

 

  Le deuxième point capital du pranayama est la stabilité du mental. Je présente souvent l’espace mental    comme le Cérébro du professeur Xavier : il faut imaginer un réservoir commun aux 7 milliards d’individus sur Terre tous influencés par les mêmes choses véhiculées par l’éducation, la culture,  les médias, les modes de pensées, et les  quelques 2 milliards d’années de présence de l’homme sur celle-ci. Cet espace mental est régi par le temps, et celui-ci est calé sur la seconde  qui conditionne la structure du temps.

Grâce au pranayama, il est possible de s’extraire  du mental collectif   en d’harmonisant son propre souffle sur le souffle cosmique, le Svara,  स्वर  l’individu découvre son propre rythme. Si le mental  ne vibre plus par rapport à cette mesure qu’est la seconde, il ne vibre plus comme le mental collectif et l’individu trouve sa propre liberté intérieure en  même temps, qu’une grande  stabilité   mentale, car il n’est plus soumis aux fluctuations générées par les émotions qui influent sur le souffle physiologique grossier.

Le pranayama ramène aussi à l’intérieur de soi et   l’individu réalise alors que c’est lui qui donne son sens au monde et non pas le monde qui façonne sa pensée,  car si son mental n’est plus soumis aux dictats du collectifs, il comprendra vite que le monde est chargé des contenus qu’il projette sur lui. Les neurosciences en sont arrivées à la même conclusion assez récemment.

Au début, quand on travaille le pranayama, il  contient 80 pour cent d’air, puis au fil du travail et des ans, le souffle se subtilise et active peu à peu le souffle subtil, le prana.. Cela assure une meilleure stabilité à tous points de vu

 

Enfin, comme pour l’eau sur la terre, qui circule en boucle depuis des millions d’années, l’air est bien toujours le même et a déjà été respiré des milliers de fois ; cela veut dire que des millions de créatures ont déjà respiré cet air avant nous, qu’il est chargé de leurs énergies, de leurs mémoires.  Éveiller son souffle subtil, c’est s’extraire du collectif qui, mémorisé d’une certaine façon dans cet air,  impose, à travers lui,  une façon d’être, de penser, de réagir. Cela permet donc de se couper de façons d’être, de penser, d’agir collectives, sans même que l’individu n’ait la capacité de s’en rendre compte ; peu à peu, il investit pleinement tout son être, sans plus que l’extérieur ne vienne lui imposer ce qu’il doit penser, aimer, regarder, acheter, etc..

Si vous avez des doutes, sachez que des tests récents ont été faits dans des salles de cinéma qui diffusaient un certain type de film et qu’il a été constaté que l’air respiré non seulement se chargeait des émotions des spectateurs, mais qu’en plus cela avait une influence sur l’ensemble des personnes de  la même salle ; c'est-à-dire si un spectateur très sensible regarde un film d’horreur et est terrifié, par son souffle, il contaminera en quelque sorte ses voisins. 

 

L’extérieur désigne non seulement les individus, mais aussi les lieux, le temps qu’il fait, tout ce qui peut influencer de l’extérieur un être humain. Car tout a une interaction avec le souffle qui lui-même modifie et influence les corps physiques et mentaux.

 

 En résumé, si le souffle est instable, ou si vous préférez irrégulier, il est difficile de garder une stabilité intérieure; si l’être humain était un navire, le souffle serait la mer,  et vous voyez donc ce qui se passe si la mer change sans cesse ; sauf si le capitaine sait parfaitement diriger son bateau. D’où l’un des rôles du pranayama : par les techniques de yoga, le souffle énergétique est éveillé, ce qui stabilise le souffle tout court ; ainsi tout l’individu qui acquiert cette stabilité. L’individu gagne en harmonie.

 

Vous pouvez d’ailleurs vous amuser à observer dans la journée l’état de votre souffle et votre état intérieur personnel. Pensez aussi régulièrement à ramener un souffle calme, ample et lent, par exemple, s’il est un peu haché et rapide plusieurs fois dans la journée sur une minute ou deux ; mais c’est le travail régulier du pranayama qui assurera vraiment cette stabilité.

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24 septembre 2022 6 24 /09 /septembre /2022 09:12

Voici une excellente posture pour le passage vers l'automne car elle stimule le feu en mulagni, dans le cakra de la terre, dans Manipura et le distribue dans toute la structure énergétique ! Je vous souhaite une bonne pratique!

La charnière,  - le mot sanskrit est parfois aussi traduit par porte, mais l’idée principale c’est  le passage d’un point à un autre - c’est le ventre, le cakra Manipura ; c’est la que se fait la flexion.

 

Parighasana concentre toutes les énergies du feu dans Manipura cakra.  

 

Ces énergies proviennent toutes d’en dessous de la terre, du magma, car traditionnellement  le feu est en bas, en Mulagni, comme un noyau enfoui dans la terre  qui à travers un canal, permet à l’énergie de monter pour se diffuser à partir de Manipura dans la structure énergétique.  

Ce qui assure la santé, le dynamisme et aussi un bon fonctionnement du mental et de ses processus

Le feu est un puissant antidote du doute car il le dissipe.

Parighasana stimule tous les points du feu ce qui permet aux  énergies du feu d’être  bien distribuées :

Et cette posture prévient et calme toutes les  inflammations ostéo-articulaires

  • Certains cas d’arthrose sont soulagés par cette posture
  • Au niveau du corps : bonne réserve de vitalité
  • Gauche et droite : donc énergie
  • Digestion, audition, vue, améliorée
  • Moelle épinière fortifiée

 

Prendre la posture

 

A genou, bras le long du corps, on tend sur le côté la jambe droite, pied dans l’alignement. Pied gauche orteils rentrés ou allongés. (Orteils rentrés plus de stimulation)

Yeux ouverts : point en face

Kechari, Mulabandha

On expire, on inspire, on lève le bras, le plus près possible de l’oreille gauche

On descend sur le côté droit et la main glisse pendant que la tête se tourne pour fixer un point sur le plafond, ou le plus haut possible.

 

Pour les souffles  

 

si possible : le 1/4/2

Soit dans la colonne. Soit dans le ventre

Faire  3/5/ou 7 souffles en entendant le mantra RAM pendant l’inspiration et la rétention et Ksham à l’expiration.

Puis on remonte, bras gauche tendu. On expire, le bras est ramené

Puis on change de côté.

 

Se laisser ensuite une ou deux minutes pour observer.

 

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30 août 2022 2 30 /08 /août /2022 08:43

Je raffole de cet étirement que j'ai mis au point quand je dansais chez Mia Frye; la pratique du hip-hop-street funk-jazz, assez intense, mettait à mal mon bas de dos, et j'avais remarqué qu'en le préparant de cette façon (+ abdos) , je le protégeais mieux. C'était il y a 20 ans.

Mais aujourd'hui, et bien, je le fais toujours ; il  détend bien les muscles du bas du dos et des hanches, qui crispés tirent sur le bas du dos et provoquent des douleurs, et étire également la colonne et le haut du dos ainsi que  les épaules  : on peut parfaitement l'enchaîner deux fois de suite. On peut expirer sur chaque mouvement latéral et vers l'avant, puis ensuite installer un souffle ample, bien rythmé en veillant à détendre le corps dans l'étirement : ne rien crisper, relâcher et étirer. En plus, il est agréable à faire.

Je le pratique avant une séance de fitness type cardio, ou autre, ou après, systématiquement avant une séance de danse.

Comme youtube a bloqué mes vidéos dans lesquelles j'utilisais pourtant des musiques " libres de droit"  j'ai donc réalisé moi-même la musique de cette vidéo pour ne plus avoir ce genre de problème.

J'ai d'ailleurs préparé pleins d'autres musiques pour d'autres séances courtes - 4 à 5 minutes - ou plus longues ( jusqu'à 20 minutes)

Une playlist " fitness" est créée tout spécialement pour ces nouvelles vidéos.

Bien sûr, je continue à proposer des vidéos de yoga !

Je vous souhaite une agréable pratique et vous dis à très bientôt!

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27 août 2022 6 27 /08 /août /2022 07:10

Cette posture peut être faite par tout le monde lorsque l'on installe ses jambes en losange. En y restant une bonne dizaine de minutes, elle conduit au souffle subtil  qui nait dans le cakra svadisthana, et trouve son état subtil dans anahata via visuddhi,  et à un état d'observateur impassible et bienveillant.

 

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